La Métapédagogie permet ainsi aux apprenants d’apprendre à apprendre en surmontant leurs difficultés qu’elles soient intellectuelles ou émotionnelles.
Lucas ne se concentre pas à l’école. En fait, il a une stratégie de fuite parce qu’il a peur d’échouer. Il se dit que s’il ne fait rien, il ne risque pas de donner un résultat faux. Nous allons lui expliquer que la réussite, c’est de se rendre compte des fonctions cognitives qu’on a utilisées ou non, que le résultat soit correct ou non. Le véritable échec est de ne rien apprendre de ses erreurs. En travaillant sur les processus plutôt que sur les résultats, Lucas a de moins en moins peur de faire des erreurs, il sait que s’il n’y arrive pas, c’est qu’il n’a pas encore trouvé la bonne stratégie, il prend confiance en lui, prend plaisir à apprendre et ose être plus attentif.
Lisou a de grosses difficultés en mathématiques. Elle ne retient pas ses tables d’addition, ses tables de multiplication, elle se trompe d’opération. Elle se dit qu’elle est nulle en maths. En fait, le concept de nombre a été mal enseigné à Lisou. Elle a appris à dénombrer avec la comptine numérique en pointant du doigt un objet après l’autre et en disant 1, 2, 3, 4, 5… A cause de cela, elle n’a pas compris ce qu’était un nombre. Nous lui apprenons de la bonne manière avec des jeux pour qu’elle comprenne ce que représente un nombre, une addition, une soustraction, une multiplication ou une division.
Gabriel a 15 ans et a une déficience génétique. Il ne sait ni lire, ni écrire, ni compter. Nous allons mettre en place les fonctions cognitives nécessaires pour construire les apprentissages. Et nous allons lui enlever l’étiquette “je ne suis pas capable” qu’il s’est mise puisque personne n’a cru qu’il pouvait arriver à apprendre. Et plus il va constater qu’il peut apprendre, plus il aura du plaisir à poursuivre ses apprentissages.
Julie se sent seule et différente. Elle ne joue pas avec ses camarades. A l’école, elle ne trouve pas quand c’est simple. Elle aime être avec les adultes. Elle ne sait pas comment elle arrive à trouver les résultats, du coup elle panique. Elle n’a pas confiance en elle. On lui donne des techniques sans lui expliquer comment on y parvient. Elle bloque. Nous lui faisons prendre conscience de son mode de fonctionnement, de son raisonnement et des fonctions cognitives qu’elle utilise. Elle sait maintenant que derrière les techniques, il y a une explication. Elle se sent de plus en plus rassurée. Elle a retrouvé le sourire.
Alban n’est plus en adéquation avec son travail. Une évaluation de ses fonctions cognitives et de ses intelligences lui ouvre la porte. Nous lui apprenons à prendre conscience de ses compétences transversales et comment les transférer pour un nouvel emploi.
Par quoi je commence ?
Commencez par le module Propulsion. Il vous permettra déjà de connaître la théorie et de l'appliquer dans les matières scolaires, les jeux, la vie professionnelle. C'est déjà un accompagnement puissant.